Accueil

/

Articles

/

Les inscriptions lapidaires (troisième partie)

Les inscriptions lapidaires (troisième partie)

Nous allons poursuivre notre exploration des signes lapidaires pour nous intéresser à d’autres formes de graphisme dans les inscriptions murales. Et ce n’est pas ce qui manque en Alsace.

 

Allons d’abord à Riquewihr  et plus exactement au château des Comtes de Wurtemberg situé dans le bas du village.

 

Là, une sur porte latérale vous apercevrez un linteau sur lequel est gravée la date « 1539 ». Observez bien le graphisme des chiffres avec leurs bouclettes.

 

Si vous vous déplaçez dans une commune voisine, à Ammerschwihr, située à l’entrée de la vallée de Kaysersberg, vous observerez une variante intéressante sur la date.

 

Dans la rue principale, sur les vestiges de l’ancienne tourelle de l’Hôtel de Ville, vous pourrez lire sur une plaque en grès jaune de Rouffach, la date de construction « 1552 ».

La gravure de cette date est en relief  dont le style reflète la richesse de la cité cette époque-là !

 

A Eguisheim, autre village du vignoble alsacien, dans la rue Grand’rue, vous pourrez découvrir un écu avec la date « 1559 » sur le linteau d’une porte.

 

Sur cet  écu apparaissent également deux clefs croisées qui  confirment la présence d’une auberge « Aux Deux Clefs ».

Là encore on peut constater une variante dans le graphisme des chiffres.

 

 

A Ingersheim, vous pourrez  trouver un écu rassemblant plusieurs symboles. Ainsi on peut identifier une « breztzel » qui est le symbole des boulangers. Il y a également des outils de vignerons, comme la serpette.

 

A gauche de la première date « 1559 » figure la marque du tailleur de pierre et une initiale « I » à droite.

 

Une seconde date figure également sur ce linteau « 1730 » et les initiales« RO ». Elles correspondent vraisemblablement à un autre propriétaire de la maison au XVIIIe siècle .

 

A Riquewihr nous avons également une curieuse date qui apparaît sur le linteau d’une entrée de cave.

 

Sur ce linteau est gravée la date  « 1574 ». Mais il faut tout de même relever les outrances décoratives dont à fait preuve le sculpteur  et particulièrement sur le chiffre « 4 » !

 

 

 

(A suivre)

  • KEMPF  dit:

    Merci, beau partage, effectivement il faut prendre le temps pour observer toutes ces belles sculptures plus ou moins riches, à préserver lors des rénovations.

  • Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *