Malgré les nombreuses réponses reçues, personne n’a pu fournir l’explication relative au nom de cette maison appelée « La Lanterne » et qui porte n°7 de la rue des Ecrivains ainsi que le n°12 rue de la Râpe.
Certains avaient bien identifié le personnage qui fit sa réputation sulfureuse lorsqu’il l’occupait en 1780.
La maison fut appelée « La Lanterne » en raison des soixante fenêtres qui étaient autrefois éclairées lorsque la nuit tombait et que nombre d’invités de la haute société s’y rencontraient.
Autre détail qui distingue cette grande maison tout au bout de la rue des Veaux, c’est la statue abritée dans une niche de style rocaille. Elle est connue sous le nom de « Vierge au lys ».
Elle fut désignée ainsi parce qu’elle tenait dans sa main gauche un lys (perdu au cours du temps) faisant référence à l’emblème de la Ville de Strasbourg.
Le personnage qui habitait cette demeure, Giuseppe Balsamo, s’était fait appeler Alexandre comte de Cagliostro. C’était, à n’en pas douter, un aventurier qui sillonnait l’Europe à la fin du XVIIIeme siècle.
Il se présentait comme alchimiste et guérisseur. Ses dons de guérisseur, libéralement prodigués aux riches et aux pauvres, lui valurent un grand succès ainsi que l’appui de certains notables de Strasbourg.
Cagliostro, affilié à la franc-maçonnerie, donnait des séances d’initiation à un nouveau rite égyptien.
Il fut aussi impliqué avec le prince-cardinal Louis de Rohan, évêque de Strasbourg et le maréchal Louis de Contades, gouverneur militaire de l’Alsace, dans la célèbre « Affaire du collier de la Reine ».
Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous invite à consulter les nombreux ouvrages parlant de ce personnage particulier.
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