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Le réformateur alsacien (solution)

Le réformateur alsacien (solution)

C’est à l’angle de l’impasse Plobmann et de la rue de Verdun que se trouve la maison natale de Martin BUCER.

Sa localisation était facile, il suffisait de repérer la plaque commémorative apposée sur la façade de la maison.

Martin naquit donc dans une modeste famille de Sélestat le 11 novembre 1491.

Fils du tonnelier Claus Butzer, il fut une figure remarquable du Protestantisme au même titre que Martin Luther, Jean Calvin ou Ulrich Zwingli.

Son grand-père était alors propriétaire d’une boutique dans la rue du Serpent un peu plus loin dans la rue de Verdun.

Martin était encore très jeune, lorsque son père Claus quitta Sélestat pour s’établir à Strasbourg. Ce furent ses grands-parents qui l’élevèrent. Martin fréquenta vraisemblablement l’école latine que dirigeait Jérôme Gebwiler de Kaysersberg. Grâce cette instruction humaniste, il se lia d’amitié avec Beatus Rheananus, disciple d’Erasme de Rotterdam.

 

Mais à l’âge de quinze ans les ressources familiales ne lui permirent pas d’aller suivre des études à Fribourg ou à Bâle. Ses parents décidèrent donc de le faire entrer, sans vocation, au couvent des Dominicains de Sélestat.

Chez les moines dominicains, il reçut la formation traditionnelle des monastères dominicains. Cet enseignement ne comportait pas d’auteurs grecs ni l’étude des Saintes Ecritures dans leurs langues originales. Rappelons que les Dominicains étaient réfractaires à l’esprit humaniste qui voulait revenir aux sources en prônant l’étude des classiques et de l’hébreu.

Ce ne fut qu’en 1517, que ses supérieurs l’envoyèrent poursuivre des études à l’Université de Heidelberg. Là, il rencontra, au mois d’avril de l’année suivante, Martin Luther, lors d’un colloque théologique où ce denier présentait ses thèses.

Martin se sentait de plus en plus mal à l’aise chez les Dominicains, car ils avaient été chargés par le pape Grégoire IX de l’inquisition contre les hérétiques et donc contre les humanistes. Il parvint à se libérer des Dominicains, en 1521, grâce à l’intervention d’un chanoine Hatten de Spire à la cour de Rome.

Les décennies suivantes lui permirent d’affiner ses idées humanistes. Son effort visait à restaurer l’unité au sein du protestantisme et même du catholicisme par la suite. Il fut véritablement un précurseur de l’oecuménisme chrétien.

Voici ce qu’écrivit son ami Ambroise Blaurer de Constance à son sujet : « Il est devenu tout à tous afin de faire avancer le règne du Christ aussi loin que possible, et cela au milieu de médisances, d’innombrables injures, reproches, calomnies et injustices insupportable. Autant il a été diminué par cela autant il émerge néanmoins très souvent, plus grand, de sorte que même ses adversaires sont obligés de reconnaître en lui clairement une vertu divine ».

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