La rangée de maisons parmi lesquelles se trouve l’immeuble qu’il fallait identifier porte les n° 74 à 76 de la Grand’rue.
L’immeuble où ce curieux personnage se tient porte le n°76. Il était appelé « Hôtel du Commandant ».
En effet, ce fut en 1686, que la Ville de Colmar y installa le commandant militaire de la place, Monsieur Jacques d’Anastasy, d’où le nom donné à l’immeuble.
Rappelons quelques données historiques concernant l’administration militaire de cette époque. A la suite du fameux traité de Rueil en 1635, les troupes françaises présentes à Colmar avaient pour mission de protéger la ville de la menace des troupes suédoises.
En octobre 1680, le baron de Montclar confie à Nicolas Mavette de Lorgerie, la fonction de major. Mais en 1683, ce fut Jacques d’Anastasy, du régiment de Vendôme qui fut nommé premier gouverneur militaire.
En tant que commandant de la place, il dispose de la force militaire pour assurer le maintien de l’ordre et de la sécurité en ville. Déjà à cette époque-là c’était une préoccupation importante des autorités !
Mais ne me demandez pas ce que signifie la scène du pignon. Pourquoi tient-il ce crâne humain dans la main gauche ? Qui est-il avec sa collerette qui lui donne l’allure d’un clerc voire d’un prédicateur ? Cette mise en scène veut-elle nous communiquer un message ?
Il n’y a pour le moment aucune certitude quant à son interprétation. Donc toutes les hypothèses restent possibles !
Si vous désirez découvrir encore d’autres curiosités de Colmar, procurez-vous vite le guide suivant en cliquant sur la couverture.