L’enseigne du bonnet phrygien (solution)

Voici ce que l’histoire nous apprend quant au lien entre le bonnet phrygien et la Cathédrale.

Durant la Révolution, c’est-à-dire entre 1789 et 1794, la Cathédrale faillit subir d’importantes dégradations.

En effet, au mois de floréal-prairial de l’an II (mai-juin 1794) le citoyen Teterel, un lyonnais, membre de la municipalité révolutionnaire, remit l’accent sur une motion qu’il avait proposé quelques mois auparavant aux Jacobins : faire abattre la flèche de la Cathédrale.

L’argument avancé par ce dernier était « la flèche de la Cathédrale blesse profondément le sentiment de l’égalité ».

La municipalité devant cette situation délicate recourut alors à un subterfuge en proposant tout simplement de coiffer la flèche par un immense bonnet phrygien en tôle de couleur rouge, symbole de la Liberté.

On chargea pour cela un ferronnier de réaliser cet ouvrage en tôle d’une dizaine de mètres de haut.

Ce fut le propriétaire d’une maison voisine, un ferronnier justement, Michel Sultzer qui se chargea de réaliser l’ouvrage en tôle d’une dizaine de mètres de haut.

Pour retrouver sa maison, il vous suffira de repérer le buste d’homme à son effigie. Il est fixé sur un socle style Louis XVI sur l’angle de la façade de son atelier situé au n°24 de la place de la Cathédrale.

Le bonnet resta juché sur la flèche de la Cathédrale jusqu’en 1802. Le bonnet fut ensuite démonté puis conservé près de l’église du Temple Neuf.

Mais dans la nuit du 24 août 1870, il disparut ainsi que d’autres vestiges sous les obus allemands.

Ce fut Jean Bastian qui mit met en place cette une enseigne en 1977.

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